Marilyn Monroe pour toujours

Tout sur Marilyn Monroe en Français et Gratuit  Pages en Français

Portrait 06
Page 2/2

 Tout Marilyn Monroe en Français

Imprimer cette page

Marilyn Monroe : une filmographie (1947 - 1962)

Comment s'y prendre à l'écran quand on est une blonde (teinte) et que l'on veut à tout prix parvenir au firmament ? La carrière cinématographique de Marilyn débute en 1947, et sans trop de surprise, dans une série de comédies légères et oubliées, où elles jouent brièvement les utilités candides et évanescentes, quand son emploi ne se limite pas à une quasi-figuration. Sa carrière prend un tournant considérable lorsqu'en 1950 elle réussit à décrocher deux autres rôles secondaires, mais cette fois dans "Asphalt Jungle" (Quand la ville dort) de John Huston et "All about Eve" de Joseph Mankiewicz. L'histoire le retiendra jusqu'à apposer plus tard sur les affiches de ces deux films le nom de Marilyn aux côtés de leurs vraies vedettes (Sterling Hayden pour le premier, Bette Davis pour le second).

Mais à l'époque, ce n'est pas encore suffisant pour se faire un nom. Marilyn va passer quelques années supplémentaires à tenter à tout prix de se faire remarquer dans des productions de deuxième et troisième catégorie, où elle emploie toute son énergie à voler la vedette lors des rares scènes où elle a l'occasion de se mettre en valeur. Au milieu de ces comédies de Drive-in, on peut isoler "Clash by night" de Fritz Lang en 1952 (Le Démon s'éveille la nuit, déjà un mélodrame), même si la prestation de Marilyn est là encore d'une importance très relative. La détermination de la comédienne finit néanmoins par payer et la même année, elle tourne "Monkey Business" d'Howard Hawks (Chérie, je me sens rajeunir) avec Cary Grant et Ginger Rogers. Ce rôle, celui d'une secrétaire sexy, va pérenniser le personnage qu'elle se construit (qu'on lui construit) depuis quelques années dans des productions de série B et lui permettre en même temps de faire d'elle une comédienne de premier plan. Trois ans plus tard, "The Seven Years itch" de Billy Wilder (Sept ans de réflexion) sera le point d'orgue de son image de star et femme fatale rendue miraculeusement accessible par le statut de "Girl next Door" que lui donne le cinéma et sa poudre aux yeux. Votre voisine de palier, c'est Marilyn !

A l'exception de "Niagara" d'Henry Hathaway en 1953, où son emploi de blonde irrésistible est noirci par le côté pervers de son personnage, ses rôles suivants sont une exploitation brillante et efficace de cette facette glamour et pétulante. La même année, "How to marry a Millionaire" du tâcheron Jean Negulesco et "Gentlemen prefer Blondes", à nouveau avec Howard Hawks, assoient tous deux sa notoriété, à force de consolider une formule qui fait l'unanimité. Par la suite, Marilyn et ses agents vont s'employer à diversifier son rôle de blonde et mettant à profit les qualités de chanteuse et de danseuse de la comédienne. Ses films seront immanquablement ponctués de moments musicaux quand ils n'appartiennent carrément pas au genre de la comédie musicale ("There's no business like show business" de Walter Lang en 1954, "The prince and the Showgirl" de Laurence Olivier en 1957 et le bien meilleur "Some like it hot" de Billy Wilder en 1959).

Après sa disparition tragique en 1962, les biographies s'emploieront davantage à mettre en lumière le côté "Cosette" de Marilyn. Ils exploitent alors sa chaotique vie privée et ses débuts difficiles. Des films célèbres mais peu considérés comme "Bus Stop" de Joshua Logan en 1956 (où Marilyn joue une pauvre fille) ou des échecs publics comme son avant-dernier film "The Misfits" ("Les Désaxés", où elle joue un personnage en lambeaux) seront davantage mis au premier plan dans sa filmographie. Il faut bien sûr voir dans la noirceur de "The Misfits" le résultat mortifère d'une vie d'épuisement montrée à l'écran (les autres vedettes du film sont aussi de stars fatiguées - Clark Gable - ou accidentés de la vie - Montgomery Clift). Pourtant, la fin de carrière de Marilyn fut essentiellement passée à tenter de reconquérir sa position de star en reprenant son emploi de blonde vivace et acidulée pour un ultime tour de piste. Le très poussif "Let's make love" de George Cukor ("Le Millionnaire") avec Yves Montand en 1960 et l'inachevé "Something's gor to give" du même auteur, deux ans plus tard et avec cette fois Dean Marin, sont exclusivement consacrés à cette ambition du retour en grâce (aux deux sens du terme). Mais, ultime signe d'un fatum typiquement hollywoodien, ils n'y sont pas parvenus.

1948 - SCUDDA HOO ! SCUDDA HAY !
(Bagarre pour une blonde) de F.Hugh Herbert.
1948 - DANGEROUS YEARS de Arthur Pierson
1948 - LADIES OF THE CHORUS
(Les reines du music-hall) de Phil Karlson
1950 - LOVE HAPPY
(La pêche au trésor) de David Miller
1950 - A TICKET TO TOMAHAWK
(Le petit train du Far-West / Peaux-rouges et visages pâles)
de Richard Sale
1950 - THE ASPHALT JUNGLE
(Quand la ville dort) de John Huston.
1950 - ALL ABOUT EVE (Eve)
de Joseph Mankiewicz.
1950 - THE FIREBALL (Les roi de la piste) de Tay Garnett
1950 - RIGHT CROSS (Tourment) de John Sturges.
1951 - HOMETOWN STORY de Arthur Pierson
1951 - AS YOUNG AS YOU FELL
(Rendez-moi ma femme) de Harmon Jones
1951 - LOVE NEST (Nid d'amour) de Joseph Newman
1951 - LET'S MAKE IT LEGAL (Chérie divorçons) de Richar Sale
1952 - CLASH BY NIGHT (Le démon s'éveille la nuit) de Fritz Lang
1952 - WE'RE NOT MARRIED
(Cinq mariages à l'essai) de Edmund Goulding
1952 - DON'T BROTHER TO KNOCK (Troublez-moi ce soir) de Roy Baker
1952 - MONKEY BUSINESS
(Chérie, je me sens rajeunir) de Howard Hawks
1952 - O. HENRY'S FULL HOUSE
(La sarabande des pantins / Le policier et le motet) de Henry Koster
1953 - NIAGARA de Henry Hathaway
1953 - GENTLEMEN PREFER BLONDES
(Les hommes préfèrent les blondes) de Howard Hawks
1953 - HOW TO MARRY A MILLIONAIRE
(Comment épouser un millionnaire) de Jean Negulesco
1954 - RIVER OF NO RETURN
(La rivière sans retour) de Otto Preminger
1954 - THERE'S NO BUSINESS LIKE SHOW BUSINESS
(La joyeuse parade) de Walter Lang
1955 - THE SEVEN YEAR ITCH
(Sept ans de réflexion) de Billy Wilder
1956 - BUS STOP (Arrêt d'autobus) de Joshua Logan
1957 - THE PRINCE AND THE SHOW GIRL
(Le prince et la danseuse) de Laurence Olivier
1959 - SOME LIKE IT HOT (Certains l'aiment chaud) de Billy Wider
1959 - LET'S MAKE LOVE (Le milliardaire) de George Cukor
1961 - THE MISFITS (Les désaxés) de John Huston
1962 - SOMETHING'S GOT TO GIVE
(Quelque chose doit craquer) de George Cukor

Source : Arte Julien Welter

Portraits de Marilyn

SOMMAIRE de Marilyn Monroe Retour en haut de la page Retour Marilyn Monroe Portraits
Imprimer cette page

Ce site est enregistré auprès de la CNIL sous le numéro 746623 & hébergé par  AMEN.FR
© Marilyn Monroe, LLC c/o CMGWorldwide
Tous droits réservés © 1998-2018 Erich DEPUYDT
Notice Légale
ED  25-10-2013
Free counter and web stats